Fratricide à Canala : « sa place n’est pas en prison mais à l’hôpital psychiatrique »
Le 5 août 2018, un homme de 24 ans portait un coup de sabre mortel sur son frère, une nuit de fête de mariage à la tribu de Mia, à Canala.
Deux ans plus tard, en octobre 2020, l’affaire était évoquée devant la cour d’assises de Nouvelle-Calédonie. Pour la défense de l’accusé qui risquait trente années de réclusion criminelle pour meurtre, Me Barbara Brunard a plaidé l’irresponsabilité pénale, l’un des experts psychiatres évoquant une « déficience profonde » et une « psychose schizophrénique » de son client. « Sa place n’est pas en prison mais à l’hôpital psychiatrique », a-t-elle déclaré, insistant sur l’abolition du discernement de l’accusé.
Au terme de deux jours de procès, la cour d’assises a condamné le jeune homme mais l’a reconnu irresponsable pénalement. Il n’a pas rejoint le Camp-Est mais bien le CHS à l’issue de l’audience.
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