Elle réclamait depuis plusieurs jours la libération de son client, Norbert Wloszczynski, interpellé en octobre 2017 au large de la Calédonie sur un voilier avec 600 kg de cocaïne, qu’elle estimait « détenu illégalement» au Camp-Est.

En juin 2018, Me Barbara Brunard a déposé, au nom de son client, une plainte contre le procureur général près la cour d’appel de Nouméa, James Juan, et le directeur adjoint du Camp-Est, Olivier Michel. La plainte a été déposée devant le procureur de la République, Alexis Bouroz.

« Les autorités ont été saisies pour qu’il soit mis fin à la détention arbitraire de ce ressortissant européen, or elles laissent perdurer cette situation, ce qui est illégal », a annoncé Me Brunard qui rappelle que son client clame son innocence depuis le début de l’affaire.

Il faut se rappeler que Norbert Wloszczynski, condamné à six ans de prison par le tribunal correctionnel le 19 janvier 2018 et incarcéré, avait fait appel de la décision trois jours plus tard. La défense estime que ce Polonais aurait dû être libéré le 22 mai, le délai de la cour d’appel pour rendre sa décision étant de quatre mois. Ce qui n’a pas été le cas et ce, malgré les multiples demandes de libération.

Me Brunard considère, qu’« en refusant de donner un ordre de libération, le procureur général se rend coupable du délit visé par l’article 432-5 du code pénal ».

AFP : Plainte au parquet de Nouméa pour détention arbitraire

LNC : Le procureur général et le Camp-Est visés par une plainte

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